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Interview : Hélèna Attias, une battante au sein du FSJU

Fondé en 1950, LE Fonds Social Juif Unifié (FS.J.U.) est l’institution centrale de la communauté juive de France.
Le F.S.J.U. mène des actions de solidarité essentielles en France et en Israël et est habilité, entant qu’association reconnue d’utilité publique, à recevoir des legs, donations et assurances-vic, avec exonération de droit de succession. Nous sommes allés à la rencontre d’Hélèna Attias, en charge, au sein du ES.J.U., des legs et donations.

Tribu 12 :Quel aété votre parcours?

Hélèna Attias : Après une formation en droit à Assas à Paris, j’ai obtenu un diplôme de notariat et, après une belle expérience de dix années au sein d’une étude, j’ai rejoint en 2017 le F.S J.U., où j’ai cherché à concilier ma passion de l’humain et du juridique.

Je me suis attachée à dynamiser le pôle legs et donations du F.S.J.U., en y apportant ma rigueur et ma douceur, pour un suivi attentionné des testateurs. Sur un plan personnel, je suis maman de quatre enfants dont des jumeaux.

T12 : Parlez-nous de votre équipe

H.A. : Aux côtés de Ora Klojzman et de Philippe Gold, chargés de relations testateurs, un travail de fond est mené. Notre engagement au quotidien, c’est l’accompagnement des personnes âgées le plus souvent sans autre famille que celle qu’à nous trois nous formons autour d’eux. Nous y sommes très attachés.
Il s’agit souvent de sécuriser les dernières volontés des testateurs, en fonction de leur situation familiale et patrimoniale pour éviter les contentieux, procéder avec les différentes parties prenantes et les notaires au respect des testaments olographes ou authentiques, autant de nuances qui requièrent un travail de fourmi et une assistance personnalisée. Voyez-vous, les testateurs font, en quelque sorte, partie de la un grande famille du F.S.J.U.

Ora et Philippe, qui rendent traditionnellement visite aux personnes âgées, assurent un lien permanent avec ces aînés, notamment par le biais d’appels téléphoniques réguliers. J’ajoute que, la conviction profonde du F.S.J.U. est qu’il n’y a pas de petit legs.

Tout soutien revêt une grande importance et représente un magnifique geste de solidarité et de transmission pour les générations futures. Chaque legs est strictement utilisé selon le souhait du testateur. Lorsqu’il n’y a pas de volonté d’affectation particulière, le F.S.J.U. arbitre selon les besoins et les urgences de l’actualité.

T 12 : Précisément, quel regard portez-vous sur les événements tragiques du 7 octobre dernier ? Comment le F.S.J.U. a-t-il apporté son aide aux populations meurtries par le pogrome ?

H.A. : Face à la terrible situation en Israël, le F.S.J.U. n’a pas tardé à se mobiliser par tous les moyens pour venir en aide aux populations touchées par ces attaques, populations déplacées ou qui ont besoin d’une assistance psychologique. Nous avons agi avec des partenaires historiques en place comme LATET, qui est l’une des principales forces d’aide opérationnelle au sein de la société civile israélienne.

Le F.S.J.U. soutient les populations du Sud (et ce depuis de nombreuses années) tant à Sdérot qu’à Kerem Shalom, notamment en permettant à des jeunes étudiants de ces kibboutzim, qui ont tout perdu, de poursuivre leurs études en les accompagnant financièrement. Cette aide a été étendue aux étudiants des kibboutzim de Be’eri et de Erez.

Le F.S.J.U. a également mis en place un nouveau partenariat avec les municipalités de Nétivot, Beer Sheva et Ofakim pour soutenir et encadrer la jeunesse israélienne qui est l’avenir du pays, plus précisément pour les enfants de 8 à 14 ans, sur tous les aspects liés au post-traumatisme. Nous sommes très admiratifs et marqués par la résilience et la force des Israéliens qui sont tournés vers l’avenir malgré le deuil et l’inquiétude.

Propos recueillis par Jean-Pierre Allali

 

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